Un article de ce magazine, “L’extravagance du minimalisme”, est consacré à l’architecte/designer Vincenzo de Cotiis qui a restauré sa résidence de week-end, un palais du 18ème siècle à Pietrasanta. Le miroir daté de 1942 signé Huchard s’intègre au mur de plâtre marbré du vaste couloir avec une perspective sur l’escalier en colimaçon ; sous le miroir, un tabouret de laiton oxydé conçu par l’architecte, et, intégrée au plafond, une lampe construite de miroirs, de cuivres et de tubes en verre. Tout ceci dans des tons gris vert et beige, des formes épurées, des matériaux bruts et des matières précieuses, iridescentes comme le verre de Murano. Le strict nécessaire en objets et mobilier.
Pourquoi une telle rencontre entre l’architecte et l’artiste ? …. ”Il y a un lien intellectuel, ” dit Vicenzo de Cotiis, “entre mon design, qui est contemporain, et ces éléments, ou matériaux ou formes, venant de temps plus anciens”.